PAUVRES & au BOUT du ROULEAU

L'APPEL AUX MiGRANTS: "Ne venez pas!" 
à lire dans nos colonnes >> 
En FRANCE: Homme ou Femme en situation de danger demande une prise en charge dans l'urgence, à minima pour une solution de logement temporaire.
A T0, la Police place la personne dans un hôtel pour une nuit à ses frais.
T1, 12H plus tard, la victime se retrouve à la rue de nouveau et utilise ses dernières forces pour visiter les services compétents sensés s'occuper des personnes en difficulté. 5km à pied, 4 appels téléphoniques, 3 bureaux visités et toujours pas de proposition concrète. La personne est même suicidaire et son moral en prend un coup. Démoralisant!
T2, c'est déjà l'après-midi, un professionnel à l'accueil du CDAS répond, "Je ne vais quand même pas la loger chez moi!"
Reste le 115 nous sommes à T3, il est 15H, les hébergements sont complets, seul un désistement permettrait d'être au chaud cette nuit. Totalement dépendante de son conjoint, cette personne n'a aucune ressource.
Sa démarche va se révéler être un vrai parcours du combattant.
L'exemple en question est une personne en situation légale sur le territoire, mais les conditions à remplir pour bénéficier d'un hébergement, de ressources, etc. sont impossibles à réunir. Stressant, révoltant et étonnant en régime de gauche.
Ne vaudrait-il-pas mieux un service unique qui oriente efficacement?
Au final une assistante sociale CDAS locale a totalement intégré le problème et actionné les leviers qui s'imposaient. Processus enclenché, il est 17H.
Le 115 a fait faux-bond, pas d'hébergement possible, elle passera sa nuit assise au chaud aux urgences de l'hôpital, en salle d'attente. Ce n'est que le lendemain soir qu'elle obtiendra son logement définitif.
Mission accomplie.
Nous parlons ici d'une personne qui peut travailler et qui veut travailler.
Le socle social d'un pays comme la FRANCE doit reposer sur ce concept, sans quoi les fonds attribués risquent d'être gaspillés.