LE GRAND MYSTERE
DE LA MiSERE FRANCAiSE

Par Patrick GEFFRAULT 
Que le Régime soit à Droite ou à Gauche, il y a toujours autant de misère en FRANCE.
Pire, la situation se dégrade. La FRANCE, bardée d'associations, d'administrations censées lutter contre la pauvreté, la précarité, ne réussit pas à enrayer sur son propre territoire les phénomènes de mendicité, d'indigence affichée ou non. Mieux, le Pays verbalise et interdit ce qui demeure le dernier retranchement des pauvres.
Ecoutez cette conversation récente d'un jeune couple en week-end: "Où veux-tu que l'on aille ma Chérie? On a une voiture, mais on n'a pas de carburant à mettre dedans, pas d'argent". Combien n'ont plus rien le 15 ou le 20 du mois? Sur un SMiC, que reste-t-il lorsque que l'on a des frais de déplacement importants et des faux frais?
Sur un RSA, que reste-t-il à celui qui a une famille à nourrir? Il y a des réponses toutes faites dans la bouche de ceux qui filent sur les autoroutes, ceux qui ne sont pas concernés. La misère n'est pas dûe aux riches. Même avec une redistribution sectaire, il est impossible de mettre un terme à la misère. C'est une question de production globale. Le changement annoncé n'a pas eu lieu, donc les pauvres ont été les premiers à dire haut et fort leur déception et à dire on ne s'y fera plus prendre.
La Machine Française à fabriquer du pauvre est encore en pleine cadence. On s'acharne sur le petit faiseur comme s'il allait concurrencer les multinationales, comme s'il était capable à lui seul de compenser des années de dépenses inconsidérées, démesurées, prestigieuses, prodigieuses, voire injurieuses, au regard du peu de pain dans l'assiette. Qui part en vacances, qui va au restaurant, au cinéma, au théâtre, à l'opéra, roule en BMW, en PORSCHE ou en FERRARi, habite une maison ou un palace et s'habille uniquement avec des marques, j'en passe et des meilleures?
Le constat, il faut le faire: avec une agriculture hors pair, des entreprises de Bâtiment puissantes, des Sociétés tentaculaires, on n'est pas capable de satisfaire le citoyen de base. Le système D est plus que jamais la norme. D'ailleurs, celui qui va vouloir être honnête, va y laisser son temps, son argent et peut-être même sa peau. Plutôt que de porter secours, les gens prennent la tangente. Tout le monde se méfie de tout le monde et plus personne ne connaît personne.
Honnêtement, je parlerai en mon nom, si je prenais mandat, déjà, j'aurais un vrai programme de lutte avant d'y aller et je chercherai à construire du solide et non à amputer les uns pour greffer les autres. Et concernant la place, les avantages, le traitement, la retraite, les émoluments et tout le reste, au diable!
Mais qu'est-ce que peut bien en avoir à faire de sa retraite, un Président de qui on attend tout? Fifrelin! La première des choses à faire, c'est de relancer l'Economie, non pas en terme de croissance, car c'est une fuite en avant qui se termine par une chute, mais en terme de développement. L'ajout du mot durable est un pléonasme, un superlatif qui fait plaisir certes, mais tant qu'on n'y est pas, n'en parlons pas.
La FRANCE passe pour un eldorado, il faut cesser de rêvasser. Il y en a encore qui font la traversée en y croyant dur comme fer. A moins de trafiquer, le premier venu est comme tout le monde, il a tout à payer, l'eau, l'électricité, etc. Je me souviens d'un étudiant anglais dans le domaine culturel, réduit à une vie de bohême, car pas de travail à la fin de son parcours.
Le mystère est simple à percer: la gestion de la vie à la française est très coûteuse, on s'en rend compte dès que l'Economie baisse de régime. Ce qui n'était qu'un faible pourcentage, devient une plaie. Les périodes de disette viennent plomber les années fastes et la moyenne reste tout simplement moyenne.
Les cocoricos sont de trop. Il n'y a pas pire supplice que de vouloir exiger plus des citoyens, des efforts au delà du naturel.
Voilà la Vérité. L'ETAT doit s'adapter aux citoyens, aux entreprises et non le contraire. Si le droit est aussi tordu, c'est pour cette raison, car au départ, l'esprit des lois est d'une parfaite logique et d'une simplicité extrême. Nous allons voir si le changement de cap amorcé en 2014 est réel ou fictif.
Ce serait un miracle si on s'en prenait aux vrais problèmes. Jacques CHiRAC, lors d'un certain G8 avait réussi à placer un coin et à fendre la bûche, tout au moins sur le papier.
Le Président François HOLLANDE est-il capable de poursuivre?
Patrick GEFFRAULT

LES JEUX à LA FRANCAiSE 
Une Institution bien huilée qui siphonne les ressources des faibles sous contrôle et participation de l'ETAT.
Nous entendons par faibles, celles et ceux qui ont ou n'ont pas les moyens de jouer, mais jouent par nécessité de gagner, par besoin. Il y a de multiples profils de joueurs.
Prenez le temps d'observer aux points de vente le défilé incessant de ces accros du jeu organisé et d'étudier leur comportement.
Comment sont faites les séries de jeux de grattage? La répartition n'est pas aléatoire, mais calculée dans des bandes prédécoupées. Il y a des numéros d'ordre des tickets, des lettres écrites en très petits caractères, voire illisibles, qui si vous les connaissez évitent de gratter et de perdre son temps à ne rien gagner ou à remporter des lots de kermesse, qui ne sont pas sans rappeler ces cadeaux insignifiants, en plastique, que l'on trouvait dans des cornets de papier journal et qui décevaient au plus au point. L'enfant regrettait alors sa pièce. 
Ces lots qui correspondent à une mise, une demi-mise, ou un multiple de deux mises sont rejoués et viennent gonfler la recette du débitant et de l'Institution, vue comme modèle impartial du jeu organisé, la Loterie Espagnole étant elle, à l'inverse, suspecte et douteuse.
Des récalcitrants osent attaquer les Jeux à La Française, mais en vain, il en faut plus pour écrouler la pyramide.
Le système est donc imparfait, à qui profite-t-il? La poignée de gros lots d'une série est-elle répartie de façon aléatoire? Il semblerait que les gros débitants reçoivent des carnets mieux garnis, à voir les tableaux de gain affichés sur place. Le jeu appelle le jeu et le chiffre d'affaire est colossal.
Plutôt que de s'occuper des jeux, l'ETAT ferait bien mieux de faire gagner des lots bien plus utiles aux démunis de ce Monde: "Un vrai travail qui permet de gagner un salaire qui n'a rien d'aléatoire et tombe systématiquement en fin de mois dans les mains du bénéficiaire!" 
Ces jeux usent de la simplicité des joueurs et prospèrent depuis des années. Il en disparaît, d'autres les remplacent. Des tickets à 10€ en période de crise, c'est osé, car c'est le prix d'un repas. Le silence règne sur ces pratiques.
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